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mardi 13 septembre 2016

Attentat à Nice: plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui"


Les parents d’un enfant tué dans l’attentat de Nice ont porté plainte ce mardi pour mise en danger de la vie d’autrui. Ils demandent une enquête menée par des juges sur la sécurité du site.

Ils veulent la vérité. Et ont peur que certains éléments soient écartés lors de l’enquête. Les parents du petit Yanis, enfant de 4 ans tué dans l’attentat de Nice le 14 juillet dernier, ont porté plainte mardi pour "mise en danger de la vie d’autrui". Ils demandent notamment au parquet de Nice de confier l’enquête à des juges d’instruction.
Une enquête est en effet déjà ouverte à Nice, portant sur le dispositif de sécurité déployé lors de la fête nationale sur la Promenade des Anglais. Mais elle est aux mains du parquet. Et pour l’avocat du couple, cette situation jette forcément le doute sur les conclusions de l’enquête : "Il y aura toujours la suspicion qu'il ne puisse pas mettre en cause l'Etat, qui devient juge et partie, estime ainsi Me Bouzrou, avocat des parents. A l’inverse, une information judiciaire permettra aux familles "d’avoir accès à l’enquête et de participer à la procédure".
Dans leur plainte, les parents visent notamment le défaut de mise en place de contrôle de la circulation des poids lourds, notamment aux abords de la Promenade des Anglais, alors que les camions étaient en principe interdits par arrêtés préfectoral et municipal. La plainte rappelle que le conducteur du camion, Mohamed Lahouaiej Bouhlel s’est rendu à 11 reprises sur la Promenade entre le 11 et le 14 juillet avec son poids lourds de 19 tonnes. En fonçant dans la foule, il avait fait 86 victimes.

L'attentat du 14 juillet à Nice


                            EUROPE-ATTACKS/NICE

Au moins 84 personnes, dont 10 enfants et adolescents, sont mortes jeudi soir sur la promenade des Anglais à Nice fauchées par un camion qui a foncé dans la foule sur une distance de 2 km.

• Un camion fonce sur la foule jeudi soir à Nice
Vers 23 heures jeudi soir, alors que le feu d'artifice du 14 juillet touchait à sa fin, un camion blanc a foncé à pleine vitesse dans la foule, qui rassemblait des milliers de personnes dont de nombreux étrangers, et roulé sur près de deux kilomètres le long de la promenade des Anglais, célèbre avenue de Nice. «Il a changé de trajet au moins une fois. Il a clairement cherché à faire un maximum de victimes», a détaillé à l'AFP une source policière. Des corps jonchaient le sol, souvent recouverts d'un simple drap. Des personnes en larmes restaient parfois hébétées à leur côté sur une chaussée couverte de sang.

• Le conducteur a été abattu par la police
Des sources proches de l'enquête affirmaient vendredi matin que le conducteur du camion a tiré à plusieurs reprises avec un pistolet sur trois policiers avant d'être abattu par la police. Selon nos informations, il était seul à bord du véhicule. Les enquêteurs devront déterminer s'il y a eu des complicités en amont. La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie de l'enquête. Dans la cabine, un pistolet 7.65 et un chargeur ont été découverts par les enquêteurs. À cela s'ajoute un deuxième pistolet automatique factice, une grenade percée et deux répliques de fusil d'assaut: une Kalacknikov et un M16. En outre, un téléphone portable et divers documents, qui étaient à l'intérieur de la cabine, sont en cours d'exploitation, a détaillé le procureur de la République. Parmi les éléments retrouvés, les enquêteurs ont mis la main sur une carte conducteur et une carte bancaire. Des papiers d'identité au nom de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, se trouvaient également à l'intérieur du camion. Sur les papiers d'identité, l'homme de nationalité tunisienne est âgé de 31 ans et domicilié à Nice. Il était connu des services de polices pour de petits délits mais pas des renseignements. Selon notre journaliste Christophe Cornevin qui cite une source policière, il a été condamné dans une affaire de violence en mars dernier. Une perquisition a eu lieu au domicile du suspect. L'attaque n'a pour l'heure pas été revendiquée. Mais pour le procureur François Molins, «ce type d'attentat correspond aux appels au meurtre d'organisations terroristes».

• Qui est l'auteur de l'attaque?
Le chauffeur du camion qui a foncé dans la foule jeudi soir avait été condamné «une seule fois» à six mois de prison avec sursis à la suite d'une altercation lors d'un accident de la circulation, a indiqué le garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas dans un communiqué. Il a été reconnu coupable de violences volontaires avec arme le 24 mars par le tribunal correctionnel de Nice où il était domicilié, a précisé de son côté le procureur François Molins, pour des faits commis en janvier.
• La piste terroriste est privilégiée
Le président François Hollande a confirmé vendredi matin le caractère «terroriste» de l'attaque. «C'est toute la France qui est sous la menace du terrorisme islamiste» et «nous devons tout faire pour (...) lutter contre le fléau du terrorisme», a insisté le chef de l'État, qui a assuré que la France allait «renforcer» son «action en Irak et en Syrie». Le choix du mode opératoire et de la date hautement symbolique évoque les consignes de groupes djihadistes comme al-Qaida ou l'État islamique. Dans un message audio diffusé en 2014, le porte-parole officiel de Daech, Abou Mohammed al-Adnani, encourageait ceux qu'il nomme «les soldats du califat» à utiliser n'importe quelle arme disponible. À l'image du djihadiste de Daech, Larossi Aballa, qui a assassiné avec un couteau le 13 juin un policier et sa femme à leur domicile dans la région parisienne. «Si vous ne pouvez pas faire sauter une bombe ou tirer une balle», leur disait-il, «débrouillez-vous (...) renversez-les avec votre voiture.»


          


          Quiz: C'est quoi le terrorisme? (valider ses connaissances)


Deux mois après le 14-Juillet, le risque d'un nouvel acte terroriste est loin d'être écarté. Surtout dans les Alpes-Maritimes, où le phénomène de radicalisation semble particulièrement marqué...

Mohamed Lahouaiej Bouhlel n'était pas parti en Syrie. Ses proches le décrivent d'ailleurs comme un musulman bien peu pratiquant. Qui buvait de l'alcool, dansait la Salsa et multipliait les conquêtes amoureuses, en tous genres d'ailleurs.

A ce jour, l'enquête n'a pas permis d'établir un éventuel acte d'allégeance à l'État islamique du tueur au camion. Le seul lien, c'est Daesh lui-même qui l'a tissé 36 heures après l'attentat de Nice.

D'abord au travers d'un laconique message revendiquant le massacre perpétré sur la Prom' par celui que l'organisation désigne comme un "soldat du califat". Ensuite via une vidéo diffusée par Rachid Kassim une semaine plus tard.

Cet ancien animateur Roannais (Loire) qui a quitté la France en 2012 avec femme et enfant pour s'enrôler dans le djihad, est considéré comme l'instigateur de plusieurs attentats, réussis ou déjoués, ces derniers mois.
Très actif sur les réseaux sociaux, notamment sur la messagerie cryptée Telegram, Kassim multiplie les appels à la violence, diffuse des modes opératoires et fournit même des listes de cibles potentielles à son réseau de terroristes en puissance.

Et les connexions avec la Côte d'Azur ne manquent pas. Elles constituent autant de "signaux faibles" - pour reprendre la terminologie des spécialistes du renseignement - qui inquiètent les services.

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